J’ai vendu une montre à un roi ! Et ce jour-là, je n’y croyais pas.
Depuis, la Thunderbird II a, pour moi, un « je-ne-sais-quoi » d’aristocratique.
Laissez-moi vous raconter cette histoire incroyable.
Si vous le voulez bien, remontons le temps…
Nous sommes en décembre, et Noël approche à grands pas. Et là, BAM, comme tombé du ciel : un cadeau ! Pas sous le sapin, non, mais dans les pages du magazine Capital, édition spéciale luxe. Ma montre y apparaît, brillante et à part, sur fond noir…
Un heureux hasard : toutes les autres montres étaient, bien sages, sur fond blanc. Tel un morceau brut de Rock, ma montre explose au milieu d’un monde lisse. Vous voyez le tableau ?
Et c’est là que l’histoire prend des allures de conte de fées ou de fantasy.
Le roi du Wakanda, de passage à Paris, tombe sur le magazine. Je n’ai jamais vraiment su comment, mais j’imagine que le magazine l’attendait sagement dans son hôtel.
En feuilletant les pages, il aperçoit la Thunderbird II et… c’est le coup de foudre !
Il en tombe amoureux et la veut.
Pour que vous compreniez bien qui il est, on dit que le roi est un grand collectionneur de montres de luxe. Et vous savez ce qu’on dit… Quand un roi veut quelque chose, il l’obtient !
Et ça n’a pas manqué. Direct, l’ambassade du Wakanda me contacte. Non, mais vous imaginez un peu la scène ! Sur le coup, j’y croyais à peine. Je me suis dit : « C’est une blague ? Une arnaque ? » Pas du tout. Tout était parfaitement clean. Rapidement, l’acompte tombe, et voilà le bon de commande signé, tamponné.
C’est officiel !
Je pensais que l’histoire s’arrêterait là, que j’allais simplement assembler et envoyer la montre par coursier. Mais non ! Coup de théâtre : l’ambassade exige une livraison en main propre, à Paris. Là, je me dis : « OK, livraison royale, on y va ! »
Je prépare donc la Thunderbird II, modèle numéro 1. Parce que pour un roi, on ne va pas se mentir, c’est la 1 ou rien ! Et me voilà à Paris, à l’ambassade du Wakanda. Bon, pour être honnête, côté ambiance, ce n’est pas vraiment Rock. C’est cordial, poli, protocolaire…
Ah, et désolé pour ceux qui l’imaginaient déjà : pas de rendez-vous avec le roi, pas de poignée de main royale pour moi. Non, je n’ai pas vu le roi poser ma montre à son poignet.
Et avec son horloger privé, je ne risque pas de recevoir un appel pour un S.A.V. Pas de selfie promo non plus… Et discrétion absolue exigée ! Vous comprendrez donc pourquoi je ne peux vous dévoiler sa véritable identité.
Mais, je peux bien vous l’avouer : savoir que MA montre trône dans sa collection… Ça suffit à me filer des frissons. Je crois bien que ce jour-là, j’ai compris que tout était possible, que les rêves, parfois, deviennent réalité.
Alors, qui sait ? peut-être que maintenant, c’est à vous de rêver et de régner :
Prêts à porter une montre digne des rois ?
Elle arrive, et s’appelle Thunderbird III.